L’Aïkibudoka porte une tenue blanche, de type judo, appelée keikidogi, ce qui signifie vêtement d’entraînement. Il porte également une ceinture blanche, aussi appelée Obi (pas de couleur suivant les grades, comme en Judo, par exemple).

Le pratiquant qui n’a pas encore atteint le 1er dan est un Kyu. Après le passage du 1er dan, il devient un Yudansha et porte alors un Hakama, sorte de jupe-pantalon traditionnelle, noire ou bleu foncé.

Les techniques sont nombreuses et chacune peut s’appliquer à un grand nombre d’attaques, ce qui multiplie les combinaisons possibles.

Pour ses débuts, le pratiquant apprend d’abord à se déplacer (Tai Sabaki) puis à chuter (ukemi) avant de se lancer dans l’étude des éducatifs qui permettront quelques mouvements simples, aboutissant à des chutes arrière, puis dans un deuxième temps aux projections en chutes avant. Il devra très rapidement mémoriser les termes japonais employés.

Trois principes fondamentaux peuvent être mis en oeuvre pour faire chuter

  1. Le plus répandu, consiste à porter une clé douloureuse sur les articulations du partenaire et à lui laisser une seule solution pour fuir la douleur : la chute.
  2. Moins fréquent et plus difficile pour un débutant, consiste à créer et accentuer le déséquilibre du partenaire jusqu’à ce qu’il chute. Le déséquilibre peut être obtenu par interposition de son propre corps (mouvement de hanche de type judo) ou par un simple mouvement en traction ou en poussée d’un bras, d’une épaule, etc…
  3. Réservé aux pratiquants confirmés, il est une forme particulière du second. Il consiste à créer le déséquilibre du partenaire en se jetant au sol pour l’emmener par dessus soi en chute. Ce mouvement s’appelle un Sutemi (sacrifice de son corps).

L’Aïkibudo est un Art Martial d’une remarquable efficacité. Il doit se pratiquer sans complaisance mais également sans brutalité. Le terme BU ne signifie pas « la guerre », comme on l’entend dire trop souvent, mais « la force qui permet la paix ».