L’enseignement de cette école s’articule autour de la pratique d’armes sous la forme de katas mais aussi de stratégie et de logistique militaire. Ces enseignements sont nombreux, comme témoigne la liste ci-dessous, et sont extrêmement rigoureux dans la pratique.

Vous trouverez également un bref historique de cette grande école d’armes ici : Le Katori Shintô Ryu.

On peut citer :

  • Kenjutsu : techniques du sabre (4 katas de base Omote no Tachi, 5 avancés Gōgyo no Tachi et trois katas improprement appelés secrets, Gokui Shichijo, très rarement démontrés en public.
  • Iaïjutsu : techniques de la coupe en tirant le sabre du fourreau (6 katas à genou Suwari iaï ou Iaï goshi, 5 katas debout Tachi iaï Battōjutsu et 5 katas avancés, Gokui no iaï)
  • Ryōtōjutsu : techniques des deux sabres (4 katas) Kodachijutsu : techniques du petit sabre (3 katas Gokui no Kodachi)
  • Bojutsu : techniques du bâton (6 katas de base Omote no Bō et 6 katas avancés Gōgyo no Bō)
  • Naginatajutsu : techniques de la hallebarde (4 katas de base Omote no Naginata)
  • Sojutsu : techniques de la longue pique (6 katas Omote no Yari)
  • Shurikenjutsu : techniques du lancer de pointes1 (7 katas de base Omote no Shuriken)
  • Senjutsu : techniques de stratégie Shikujojutsu : techniques de construction de fortifications
  • Ninjutsu : techniques d’espionnage
  • Jujutsu : techniques à mains nues (36 katas)

En plus des enseignements de base (kamae et kata), certains bujutsu de l’école Katori comportent des kata, dénommés Gogyo et Gokui, destinés aux pratiquants expérimentés ou Yudansha. Ces techniques sont parfois appelées exagérément secrètes par l’exigence en maîtrise et investissement personnel dans la discipline mais aussi parce qu’elles sont connues et maîtrisées par un très petit nombre de pratiquants. Ainsi elles permettent de travailler certaines notions telles que le nebari (traduit par persévérance, adhérence) qui consiste à garder le contact avec l’arme du partenaire à chaque instant ou encore le Maai (間合い?) (traduit par distance, intervalle) qui réfère à l’espace entre les deux pratiquants, suffisant pour attaquer sans être atteint.

D’autres notions, propres aux arts martiaux et plus particulièrement aux disciplines traditionnelles (budō), sont enseignées à tous les pratiquants. Elles constituent les bases de la pratique martiale. Nous pouvons citer

  • le shisei (史成?) (traduit par attitude, position du corps),
  • le kime (決め?) (traduit par concentration de l’énergie),
  • le zanshin (残心?) (traduit par vigilance),
  • le kiai (気合?) (traduit par concentration de l’esprit, souffle).